La Toile vous donne les 10 ingrédients pour créer un bon podcast :
L’idée, c’est par là que tout podcast commence. Sans idée, pas d’envie, et sans envie, pas de podcast. Pour la trouver, cette idée, on a quelques conseils : soit vous écrivez tout ce qui vous passe par la tête, soit vous allez prendre l’air, vous levez la tête, vous ouvrez vos écoutilles et alors vous allez remarquer quelque chose qui vous interpelle, vous surprend, vous étonne, vous déçoit, vous choque et ça peut-être le début de votre histoire. Soit c’est au cours d’une discussion que vous allez avoir une idée.
Une fois que vous avez l’idée, et que vous savez pourquoi elle vous touche, il faut déterminer le format de votre podcast. Est-ce votre podcast va être un récit ? De vous ? De quelqu’un d’autre ? Une interview ? Une fiction ? Une chronique ? Il existe une multitude de format mais tous ne correspondent pas à … toutes les idées. Dans la vie, c’est jamais recommandé de mettre des ronds dans des carrés. Dans le podcast, c’est pareil.
Si vous partez sur un podcast d’interview ou de récit, il faut que vous ayez un bon invité. Un bon invité, c’est quelqu’un qui va apporter quelque chose à votre idée, lui donner de la couleur, la crédibiliser ou la contester. Bref, un invité, c’est quelqu’un qui va vous challenger pour que l’auditeur ressorte grandi, ou, du moins, instruit de l’écoute de votre épisode. Et si ce n’est pas un podcast d’interview ou de récit, sachez vous entourer d’experts : d’auteurs, si vous n’en êtes pas un, d’ingé son, si c’est pas votre truc, de spécialistes, si vous ne l’êtes en rien … Bref, faire un podcast, c’est être modeste.
Une fois que vous avez l’idée, le format et l’invité, il faut préparer une trame. Parce qu’on peut presque parler de tout avec tout le monde, mais si on veut que ce soit pertinent et efficace le jour de l’enregistrement, il faut bosser. Bosser l’angle, bosser les différents sujets, bosser les questions, bosser l’ordre … BO-SSER pour que le résultat soit à la hauteur de vos attentes, et de celles de votre invité.
Pas de fumée sans feu, et pas de podcast sans micro. On peut s’enregistrer avec un dictaphone, avec un téléphone, mais le mieux reste quand même d’avoir un bon et vrai micro. Votre contenu peut être le plus passionnant du monde, si la qualité sonore est inaudible, vous ferez fuir vos auditeurs. Donc pour ça, passez du temps à comparer, à étudier, à traîner dans les rayons de magasins spécialisés. Ensuite, il vous faut un bon enregistreur, une carte SD et … un bouton REC ! Ensuite, une fois qu’on a enregistré, c’est bien beau d’avoir une piste sonore.
Mais il faut la monter !! Ça commence par un dérush, qu’on vous conseille de faire “à chaud”, le plus vite possible, tant que vous avez l’échange en tête. Pour ça, il y a de bons logiciels gratuits, et apprendre n’est pas si compliqué. Un peu de temps et de concentration, et vous y arriverez. Vous pouvez même ne rien couper d’ailleurs, c’est un choix !
Une identité sonore réussie est un jingle, une musique ou une musicalité qui reste en tête, qu’on reconnaît parmi des centaines et qu’on aime. Un jingle est-il obligatoire ? Le jingle est cette virgule sonore placée en entrée et en sortie d’épisode. C’est une signature. Dès lors, comment faire un jingle ? Faites-le vous-même ! C’est par exemple bien de le susurrer pour ne pas donner à la voix un rôle trop important. Faites-le dans votre style, ajoutez éventuellement un petit son pour que ce ne soit pas trop brut, et le tour est joué !
La majorité des podcasteurs et même quelques studios créent un générique sur lequel ils posent leur voix pour présenter le programme. Ils peuvent introduire l’invité ou annoncer le titre de la fiction avec le numéro de l’épisode ou une mention comme « dans l’épisode précédent ». Parfois, dans le générique, ils parlent du sujet principal et des questions qu’il implique, mais ils peuvent aussi entrer directement dans le vif du sujet. Une introduction trop longue, pour peu qu’elle soit précédée d’une publicité, peut rapidement lasser l’auditeur.
L’introduction doit donc réellement apporter quelque chose à l’épisode qui suit. Si vous avez la foi, parce que cela demande un peu de créativité, vous pouvez créer des repères sonores au sein même de l’épisode. Pendant les interviews, vous pouvez, si vous posez toujours les mêmes questions, créer une virgule sonore pour que les auditeurs sachent que c’est la « fameuse » question.
Et oui, un podcast, c’est comme un enfant ! Votre enfant à qui il faut donner un nom. Pour ça, on vous conseille d’abord, de faire un benchmark des titres de podcast qui existent. Allez farfouiller sur plusieurs plateformes, recherchez dans les catégories de votre podcast (santé ? animaux ? …), tapez le nom auquel vous avez pensé et voyez ce qui sort. Si vraiment, vous avez un nom auquel vous tenez et que celui-ci est déjà pris, regardez depuis quand le podcast qui le porte existe, est-il écouté ? A-t-il plusieurs étoiles sur Apple Podcast ? Si oui, changez, si non, ça se tente !
Choisissez un nom assez court – n’oublions pas qu’il faut que les gens s’en souviennent –, un nom dont l’orthographe ne prête pas à confusion – exemple : si vous appelez votre podcast « Jeux de maux », on ne saura pas si c’est « mots » ou « maux ».
N’oubliez pas que nous avons affaire à de l’audio, donc ne pensez pas seulement au nom tel qu’il s’écrit. Ce serait dommage qu’on ne vous retrouve pas sur les plateformes d’écoute pour une simple question d’orthographe. Préférez également un titre français si votre marché de diffusion est la France. Certains auditeurs voyant un titre en langue étrangère n’iront pas cliquer de peur que la langue du podcast soit celle du titre.
Vous avez tout. L’épisode est monté, il est sound-designé, il est nommé … Mais c’est bien beau, parce qu’il lui manque … un visage ! En effet, lorsque vous hébergerez votre podcast, vous devrez télécharger une vignette, on l’appelle aussi « la cover ». Elle doit être carrée, au format 3 000 × 3 000 pixels, en résolution 72 DPI et au format PNG ou JPEG.
Mais vous n’êtes probablement pas graphiste, et si ce domaine en général ne vous est pas familier, plusieurs solutions s’offrent à vous : vous pouvez apprendre et la faire tout seul grâce à des logiciels payants (Photoshop) ou sur des sites gratuits comme Canva, vous pouvez également solliciter un graphiste pour qu’il la réalise. Pour cela, vous devrez accompagner votre demande d’un vrai brief.
Ce vrai brief doit répondre aux questions :
Ayez en tête qu’une vignette de podcast est réussie si un auditeur peut la décrire de mémoire ou, au moins, donner les couleurs prédominantes et citer ce qui est écrit dessus.
Ça y est. Tout est prêt. Votre podcast est prêt. Déjà, prenez le temps de vous réjouir, vous pouvez être fier du chemin parcouru jusque-là ! Mais on est d’accord que si votre podcast ne sort jamais de votre tête et de votre ordi, vous aurez bossé pour rien … ou presque. C’est donc le moment de choisir votre hébergeur, soit le site sur laquelle vous allez poster votre podcast pour que celui-ci soit ensuite diffusé sur les différentes plateformes d’écoutes.
Les différences entre les hébergeurs résident essentiellement dans les tarifs proposés… mais pas seulement. Il en existe pléthore – Podbean (le pois du pod), Anchor (prononcer EngKor), Soundcloud (nuage de bruit), Podcastics (à la française), Buzzprout (le meilleur nom du monde !) – mais je vais me limiter aux deux hébergeurs qu’on recommande. À vous de choisir l’un ou l’autre en fonction de vos besoins. Par ordre alphabétique (pour ne pas faire de jaloux, parce que les équipes qui y travaillent sont toutes les deux très sympas !) : Acast et Ausha.
On recommande chaudement Acast si vous aimez avoir un service client à l’écoute et que vous avez envie de générer des revenus, et Ausha pour ceux qui aiment les produits français et une équipe d’experts disponible !
Et comme votre budget est un facteur non négligeable, découvrez Podcost, le simulateur de prix de podcast de La Toile.